Temple d'Edfou 18 novembre 2019

Le bateau accoste à Edfou durant la nuit. Le moyen de transport pour se rendre au temple d'Edfou est la calèche. Nous recevons nos instructions, c.a.d. on ne donne aucun pourboire, car tout est inclus, mais il y a toujours des demandes indirects!

Le temple d'Edfou ou le temple d'Horus.

https://www.passion-egyptienne.fr/Edfou.htm
https://egypte-eternelle.org/index.php/fr/temples/edfou/visite-guidee
Visite en vidéo https://www.youtube.com/watch?v=Oq6iMLQRtk4



Les Môles (pylônes)
Les scènes des deux môles répartis sur  trois registres sont symétriques, les deux premiers situés en haut, représentent des scènes d’offrande aux divinités, le dernier en bas  montre la scène  classique de massacre des ennemis.
Le roi ne porte pas la même couronne sur le môle Est (à droite) que sur le môle Ouest (à gauche), en effet, la partie Est de l’ensemble du temple symbolise la Basse Egypte (donc le Nord) et la partie Ouest la Haute Egypte (donc le Sud). Ce décalage vient du fait qu’exceptionnellement le temple est orienté Nord – Sud.
Le Môle  Ouest 
Registre supérieur :  le  roi coiffé de la couronne de la basse Egypte  fait l'offrande de la Maât à Horus, Chou, Geb, Harsiesis, Thot et Maât. Plus loin, il offre la  double couronne (Sud et Nord) à Horus.  Registre median : Le  roi offre une étoffe à six divinités et un uraeus  à Horus et Hathor.
 Registre inférieur  Scène essentielle: la victoire du roi sur ses ennemis. Suivi de son Ka, il les abat devant Horus et Hathor. Il n'est pas seulement chef de guerre. Il «illumine» ses adversaires de l'intérieur, il les éclaire comme des ténèbres. N'est-il pas l'héritier des dieux, celui qui maintient l'équilibre du monde comme le veut le principe de lumière ? A Horus, Pharaon dit ces paroles: «Taureau, oryx, gibier d'eau, ainsi que tous ceux qui te sont infidèles, brûlent sur ton autel, et tu t'abreuves de vin, de bière, de boisson forte, rituellement purs »
Entre le roi et les dieux, on voit les encoches des mats dans lesquels sont gravés des dieux protecteurs.  






Le Temple d'Edfou est un sanctuaire ptolémaïque (IIIe-Ier siècle av. J.-C.), donc d'époque tardive, et certains aménagements, décors ou modes de construction sont inhérents à la personnalité des commanditaires, à savoir les Ptolémées, d'origine grecque, comme les gargouilles.
 Les textes révèlent avec précision sa date de fondation, le 7 épiphi de l'An X de Ptolémée III (23 août de l'an 237 av. J.-C), comme celle de son inauguration, le 1er khoïak de l'An XXV de Ptolémée XII (5 décembre de l'an 57 av. J.-C.).



Devant l'entrée du temple, une statue en granit d'Horus, le vengeur d'Osiris, sous la forme d'un faucon menaçant. Derrière lui, Ptolémée VIII faisant des offrandes à Horus.



Les imposantes colonnes à chapiteau floral de la salle hypostyle. 
Les membres de l'expédition d'Égypte, en 1798, constatèrent que des fellahs avaient construit leurs demeures autour du temple et même sur le toit, car le temple était ensablé ! Ce qui explique que le toit présente des traces de fumée provenant des foyers de cuisson




Hathor et son époux Horus. 



Durant la période des Ptolémé au pouvoir, il y a eu plusieurs Ptolémé qui ne restait peu de temps au pouvoir, alors les sculpteurs on pris la liberté d'inscrire les cartouches de Ptolémé et laissaient la cartouche de couramment libre jusqu'à la confirmation.



Gravé sur les deux parois à droite et à gauche de l'escalier de la terrasse. Un magnifique ensemble décoratif permet d'assister, à la montée du cortège et comprend des scènes figurées et des commentaires.



Le Saint des saints, véritable temple à l'intérieur du temple, entouré d'un couloir sur lequel s'ouvrent des chapelles. Il est situé dans l'axe du temple, après le vestibule. Le soleil  n’y pénètre que par l'enfilade des portes. A l'intérieur du Saint des saints, un autel, sur lequel on posait la barque du dieu, précède un naos d'une beauté à couper le souffle. (La barque qui s’y trouve est une réplique de la barque sacrée d'Horus).




Vous pouvez consulter l'ensemble des photos que j'ai prises à cliquant sur le lien suivant : https://www.flickr.com/photos/98439247@N06/albums/72157712203134533     



Deuxième arrêt Kom Ombo


https://www.passion-egyptienne.fr/Kom%20Ombo.htm

https://egypte-eternelle.org/index.php/fr/temples/kom-ombo/exterieur
video https://www.youtube.com/watch?v=_MvxfgYMKag



Situés à une quarantaine de kilomètres au nord d'Assouan, les vestiges du temple de Kom Ombo. Ptolémée VI fut à l'origine de la construction du temple de Kôm Ombo au début de son règne. La construction du temple continua avec d'autres Ptolémées dont Ptolémée XIII et s'acheva au iiie siècle.

Situé sur la rive orientale du Nil, ce sanctuaire bénéficie d'une situation tout à fait exceptionnelle : il donne directement sur le Nil, dominant ainsi l'ensemble de la palmeraie. La particularité de cet édifice réside dans son caractère bipartite. Cette conception particulière, unique en Egypte, répond à une nécessité strictement théologique, puisque le temple est consacré à deux triades divines bien distinctes.




La moitié gauche, au nord,  est réservée au dieu faucon Haroéris, "Horus l'Ancien" ou "Horus le Grand", à la déesse Tasentnefret, la "Bonne sœur", et au dieu fils Panebtaoui, le "Maître des Deux Terres" ; la partie droite, au sud, est consacrée au dieu crocodile Sobek , à la déesse Hathor et au dieu fils Khonsou. 

Sobek est le fils de la déesse aquatique Neith, son statut de dieu de l'eau et de l'inondation le fait adorer partout dans le delta du Nil, le Fayoum et surtout à Kôm Ombo (sanctuaire principal) où il a Hathor pour épouse.
Maître des eaux, dieu qui irrigue les champs, il est aussi associé à la fertilité.
La présence de crocodiles dans le Nil était pour les Égyptiens l’annonce d'une crue favorable aux récoltes.

En cette cité, comme dans d’autres villes consacrées à Sobek, un ou plusieurs crocodiles sacrés étaient entretenus. À leur mort, ils étaient embaumés. Des momies de crocodiles ont été retrouvées dans une nécropole proche.


En réalité, hormis le "saint des saints", situé au fond du temple et composé de deux pièces séparées, le bâtiment n'est pas nettement fragmenté en deux. La cour, les deux salles hypostyles et les trois vestibules constituent des parties communes dans lesquelles on pénètre par deux portes situées de part et d'autre de l'axe médian. Ainsi, lorsque l'on se place dans l'un des deux sanctuaires sacrés et que l'on regarde vers le Nil, on aperçoit l'enfilade de portes partant de l'entrée du 
bâtiment et conduisant au "saint des saints"




On est agréablement surpris par la qualité d'exécution des reliefs gravés sur les parois des salles et, en particulier, sur les colonnes de la première cour ; ici, certaines images possèdent encore leurs couleurs d'origine. 




Sur le mur d'enceinte en grès enserrant le temple, un tableau assez étonnant présente des instruments médicaux et chirurgicaux disposés sur plusieurs registres. Les instruments comprennent divers crochets, lames, sondes, couteaux, pinces, des boîtes, une éponge, flacons et sachets. L'ensemble entier apparemment fait partie de la réalité médicale, utilisée par les anciens égyptiens et Romains. 




Hiéroglyphe symbolisant la force et la santé que nous retournons également dans le temple d'Edfou.





À coté du temple nous pouvons visiter le musée dédié aux crocodiles momifiés.


Vous pouvez consulter l'ensemble des photos que j'ai prises à cliquant sur le lien suivant : 



Évidemment cette journée ne pouvait finir sans une petite fête d'anniversaire à mon honneur!! Un gâteau genre forêt noir, un petit cadeau de d'Andro, une danse arabe avec un serveur accompagné des autres serveurs et un chanson d'anniversaire.