Complexe religieux de Karnak 16 novembre 2019

Nous quittons le Caire pour prendre l'avion, direction Louxor (anciennement Thèbe). Des employés de l'hôtel ou de Tour Chanteclerc nous accompagnent jusqu'à l'embarquement, très apprécié. À  l'arrivée, un employé de Saqqara Tour nous attend, pour nous conduire à notre bateau de croisière, le Monaco. https://www.egypte-croisieres.com/bateau-m-s-monaco-5-sup-rieur-67.html



Le déjeuner et souper étaient correct, sans plus, une mini piscine que nous n'avons pas utilisé (trop froid à mon gout!!) mais un service excellent. De plus, ils m'ont fêté mais 62 ans!! Il m'ont fait danser, une danse avec un des serveurs pendant que les autres me chantaient leur chanson d'anniversaire. (vidéo disponible pour des fins personnelles!!).




Le bateau est ancré face au temple de Louxor




 et sur le coté ouest, il y a la vallée des Rois!! magnifique en soirée.



et le jour.




Nous constatons que nous sommes les seuls passagers de ce bateau!! Et il y a plus de personnel que de passagers!! pour l'instant car 5 français vont se joindre à notre groupe plus tard et le bateau sera complet à Assouan lors de l'embarquement d'asiatiques et d'européens, pour le retour à Louxor.

Après avoir pris possession de notre chambre, très bien. On se prépare pour aller visiter le complexe religieux de Karnak.


Complexe religieux de Karnak

Ce complexe comprend un vaste ensemble de ruines de temples, chapelles, pylônes, et d’autres bâtiments situés au nord de Thèbes, aujourd’hui la ville de Louxor.

Le complexe de Karnak, reconstruit et développé pendant plus de 2 000 ans par les pharaons successifs, de Sésostris Ier au Moyen Empire à l’époque ptolémaïque, s’étend sur plus de 2 km², avec une succession de construction, de modification, de rajouts, de destructions, de remaniements et est composé de trois enceintes. 

Le Temple le plus important de la XVIIIe dynastie, il était consacré à la triade thébaine avec à sa tête le dieu Amon-Rê. Le complexe était relié au temple de Louxor par une allée de sphinx de près de trois kilomètres de long qui a été tronçonnée à l'époque romaine.

 https://fr.wikipedia.org/wiki/Karnak








https://www.passion-egyptienne.fr/Karnak%201.htm
https://www.youtube.com/watch?v=GW40Fm93aJo

On accède au temple d'Amont par une allée flanquée de 40 sphinx protecteur, à tête de bélier (représentant le Dieu Amon).  




Après avoir traversé les pilônes de l'entrée principale, qui ne porte aucune inscription, on accède à la première cour, sur le coté droit (angle nord) le temple de Séthi II, la chapelle du milieu est consacrée à Amon. Le triple reliquaire en grès construit sous le règne de Séthi II,  servait également d'escale aux barques sacrées de la triade thébaine Amon, Mout et KhonsouIl était destiné aux barques d'Amon (au centre), Mout (à gauche) et Khonsou (à droite), et se trouvait dans une cour non close devant l'entrée du temple principal à cette époque, celle du deuxième pylône construit un siècle plus tôt par le pharaon Horemheb.





C'est sous la XXX ième dynastie, qu'on entreprend la construction du premier pylône qui clôt la grande cour. Ce pylône est resté inachevé, ce qui explique la présence des vestiges de ses rampes de construction en briques crues.




Vue de la première cour avec ses 2 colonnes (à l'origine, 2 rangées de 5 colonnes) provenant du kiosque de Taharka. Derrière ces colonnes, on peut voir le portail du deuxième pylône (érigé par Ramsès II).


Le deuxième pylône est précédé par deux statues colossales de Ramsès II en granit rose. La statue en pied située à gauche du portail, d'une hauteur de 15 mètres, comporte une petite statue de sa fille et épouse Bentanta.


  

Portail du deuxième pylône, La construction du IIe pylône a été entreprise par Horemheb (1327-1295 – XVIIIe dynastie), mais achevée par les Ramessides.




Après avoir traversé le deuxième pylône, on se trouve dans Hypostyle.






Le calice ouvert de la tête du papyrus prête sa forme aux chapiteaux des colonnes bordant l'allée centrale de la salle hypostyle, là où le rayon solaire permet son épanouissement. 

134 colonnes papyriformes de calcaire, ouvertes ou fermées, surgissent parfaitement alignées dans une salle de 102 m de longueur et de 53 m de largeur, soit d'une superficie de 5 406 m². 



On franchi le troisième pylône et on se retrouve dans la cour intermédiaire, cour entre le IIIe et le IVe pylônes ornée de l'obélisque de Thoutmosis Ier. 


Un obélisque est composée de trois parties :
  • un piédestal qui assure l'équilibre de l'ensemble ;
  • un fût quadrangulaire s'amincissant vers le sommet ;
  • une cassure de la pente au sommet pour obtenir la forme d'une pyramide, c'est le pyramidion.
La forme allongée de l'obélisque représente l'âme qui s'élève vers le ciel après la mort, d'où l'utilisation fréquente de ce monument dans l'art funéraire.



On traverse le quatrième pylône et on accède à un vestibule que les textes égyptiens nommaient Ouadjyt, "la verdoyante" ou "celle des colonnes-papyrus". Ce qui rappelle que cette partie du complexe était couverte, malgré la présence des deux obélisques de granit rose. Hatshepsout fera rajouter deux obélisques supplémentaires à l’occasion de son jubilé, en l’An 16 de son règne, qui passent pour être les plus beaux d’Égypte. L’obélisque de gauche (au nord) est resté debout. Son successeur, Thoutmosis III, enfermera les obélisques de la reine dans une enceinte qui les masquait, à l’exception des pointes qui seules restèrent visibles. Il ne pouvait détruire le symbole des rayons du soleil. Ce qui a permis de conserver  en bon état cet obélisque.





Cinquième et sixième pylône. Ce dernier date de Thoutmosis III. Bien que de fort petite taille, c’est sans doute l’un des plus intéressants de tous les pylônes de Karnak. Sur ses faces apparaissent deux documents historiques de la première importance : d’une part, les fameuses « listes géographiques », sortes de cartouches crénelés dans lesquels sont inscrits les noms des villes et des peuples soumis à l’Égypte ; d’autre part, les Annales de Thoutmosis III qui narrent les campagnes victorieuses du roi et dressent la liste des butins de guerre offerts au sanctuaire d’Amon.  


  

Dans les pièces voisines dont beaucoup servaient de magasins, se dressent de petits autels en granit au nom de Thoutmosis III ; sur les parois, les représentations d’Hatshepsout furent martelées et remplacées à sa mort par celles de Thoutmosis III. 

Hatshepsout (martelée) est bénie par Thot et Horus.



Le dernier état du lac sacré de Karnak a été attribué à Thoutmôsis III. Un nilomètre construit dans l'angle nord-ouest du lac servait à mesurer la hauteur de la crue.




Au bord du lac, Amenhotep III fit sculpter un monumental scarabée en ronde-bosse sur un socle. C'est l'incarnation du dieu Atoum-Khépri, le Principe créateur qui se manifeste dans le soleil levant en sortant des ténèbres. Il est le symbole des métamorphoses.


Nous allons revenir à Karnac pour le son et lumière!!


Vous pouvez consulter l'ensemble des photos que j'ai prises à cliquant sur le lien suivant :